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  Les mémoires d'Acelin
ADJ_G7
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MessageSujet: Les mémoires d'Acelin   Les mémoires d'Acelin Icon_minitimeJeu 15 Nov 2012 - 19:14

Note de l'auteur: Ce récit n'est encore qu'un prototype. Il subsiste dans le texte des fautes de tout genre et je compte bien retravailler certains passages.
Je vous remercie par avance de votre lecture et vous invite à donner votre avis sur ce projet commencé il y a presque un an.
Bonne lecture !

Sujet pour les critiques



Les mémoires d'Acelin



Prologue: Au commencement de toutes choses...


"Si un jour on m'avait dit que je vivrais une telle expérience dans ma vie, je ne l'aurais jamais cru. Il est vrai que l'on s'attend tous à vivre une vie normale, tout du moins banale. Parfois avec des hauts, parfois avec des bas.
On ne peut prédire l'avenir et par conséquent, on ne peut savoir ce qu'il va arriver demain ni même après demain. Cependant on arrive à se situer dans l'avenir à travers des projets. On crée, on établit quelque chose pour le futur. Le problème est que ces projets sont facilement destructibles par le mauvais sort. Des projets j'en ai fait des dizaines, voir même des centaines. Certains n'ont pas été déjoués, d'autres si. Lorsqu'un projet ne se réalise pas, on ressent une grande déception en nous. C'est pour cela qu'il faut essayer de vivre au jour le jour et de suivre l'avenir sans pour autant essayer de savoir où il nous emmène.
Ceci je l'ai compris très tôt dans ma vie. Nous étions deux à l'avoir compris et cela c'est passé au même moment.
Ce qui va suivre est mon histoire..."
ADJ_G7


Adjarion, ma ville natale, fut fondée alors que je venais d'avoir tout juste dix ans. La déclaration d'indépendance, fut proclamée par le maire de la ville, un 17 juillet, alors que nous étions tous rassemblés sur la grande place, qui fut renommée plus tard "place de l'indépendance". Le maire avait préparé un discours magnifique, cela restera pour moi le plus bel exposé oratoire jamais prononcé. L'euphorie qui s'en suivi fut mémorable. Malgré mes dix petites années, j'ai encore beaucoup de souvenirs de cette époque. Je me souviens surtout de la joie qui illuminait le visage de Gaélynn. Cette fille, qui avait le même âge que moi, était ma meilleure amie depuis que l'on était haut comme trois pommes. Ce jour là, elle était radieuse.
Les festivités durèrent jusque début août.
Suite à tout cela, un remaniement complet de l'administration de la ville fut voté, on chassa les partisans du roi et on adopta de nouvelles lois.
A l'époque, tout ce coté politique ne m’intéressait pas le moins du monde. Je préférais tout bonnement parcourir les rues de la ville avec Gaélynn. Nous gambadions dans Adjarion avec toute l’innocence de nos jeunes années.
Ceci dura 6 années. A l'âge de 16 ans, je m’enrôlais dans la garde de la ville. Ce poste n'était pas déplaisant et plutôt bien vu, puisque en tant que sentinelles, nous gardions la ville et sa liberté. J'ai appris beaucoup de choses dans ce corps de métier. La juste discipline était le maître mot.
C'est aussi à cette époque que Gaélynn et moi sommes devenus plus proches. A la fin de mon service je passais toujours la voir dans le magasin de ses parents. J'aimais tellement la regarder tricoter les laines pour ensuite en faire des habits. Elle mettait une ardeur dans son travail que je n'avais jamais vu chez personne auparavant. Tant que le produit fini ne lui satisfaisait pas, elle recommençait.
A chaque fois que j'entrais, elle arrêtait son travail, me sautait dans les bras, m'embrassait et retournait travailler en me demandant de lui raconter entièrement ma journée, ce que j'avais fait et vu de particulier. Elle n’arrêtait jamais de me poser des questions, et moi, je lui répondais sans jamais détourner le regard de son merveilleux visage. Et à chaque fois que je rentrais chez moi, elle me regardait une dernière fois avec un regard empli de malice tout en me disant que mon armure de garde d’Adjarion m'allait parfaitement bien. Je lui répondais toujours qu'elle se répétait, mais que ce n'était pas grave puisque ça me faisait toujours autant plaisir.
Cette fille était toute ma vie.



Acte I: Le quotidien à Adjarion


Chapitre 1: Fraîcheur et chaleur


"Adjarion était une place forte lointaine par rapport à la capitale du pays. Cette ville était destinée à réglementer les allées et venues des personnes vivant en ce monde. Bien qu’éloignée, elle n'échappait pas à la dure loi du roi tyrannique de l'époque. Je ne me rappelle plus très bien comment Mégalon est arrivé au pouvoir, tout ce que je sais c'est qu'il nous menait la vie dure à nous, habitants de la cité. Il refusa de reconnaître cette ville comme libre, mais il n'attaqua pas Adjarion dès qu'il eu vent de la proclamation de l'Indépendance.
Dotée de deux murailles distinctes, afin de repousser les assauts des indigènes, cette place forte était presque imprenable. En effet, de part les difficultés à se nourrir et les nombreuses attaques indigènes, les habitants de cette ville devaient se débrouiller pour survivre. Hommes comme femmes, garçons comme filles. C'est pourquoi, il n'était pas rare de voir des femmes qui avaient le statut de garde de la ville. De plus, les quelques soldats d'élite que comportaient Adjarion, étaient composé par une majorité de femmes.
Femmes et hommes vivait sur le même pied d'égalité. Et c'est ceci qui je pense, insuffla un vent de liberté à tous ces citoyens."
ADJ_G7


- Comment était ta journée ? m’accueillit Gaélynn en me sautant dans les bras et en m'embrassant alors que je venais à peine d'entrer dans le magasin.
- Glaciale, lui répondis-je après lui avoir rendu son baiser.
- Oui, je l'ai senti ! Je t'avais bien dit ce matin de prendre une chausse en plus !, rétorqua Gaélynn.
- J'aurais du t'écouter.
Nous étions en hiver, six mois s'étaient écoulés depuis mon enrôlement dans la garde. J'avais été affecté à la surveillance de la muraille extérieure Nord depuis peu. Ce poste était souvent donné aux recrues afin de tester leur résistance aux éléments naturels.
Je défis mes bottes pleines de neige, j’ôtai mon casque en fer, et posai le tout avec mon bouclier et mon épée près du feu. Gaélynn m'aida à enlever ma cotte de mailles et elle m'apporta les habits propres et secs que je lui avais laissé le matin. Une fois changé, je repris:
- Mais il n'y a pas que le temps qui était glacial aujourd'hui. Tu te souviens de Rémy ? La personne qui est venue ici une fois avec moi.
- Oui, je vois qui c'est. Non je t'en prie ne t'assieds pas sur le sol, prends plutôt une chaise et va t'asseoir près du feu.
Je m’exécutai, remuai les braises et rajoutai quelques bûches.
- Eh bien, aujourd'hui, Rémy n'a pas décroché un mot. Je pense que ces dernières semaines, avec le temps que l'on a, il doit sûrement regretter d'avoir signé le livre des enrôlements. Je sais qu'il n'est pas entré dans la garde de son plein gré, apparemment ses parents lui auraient un peu forcé la main, malgré la charte d'adhésion.
- Tu penses que ses parents auraient fait cela ? me demanda Gaélynn tout en me rejoignant près de l'âtre.
- Je ne sais pas, mais ils sont dans une fâcheuse position et cela tu dois le savoir, ce n'est un secret pour plus personne ici dans la ville. Ils n'ont presque plus d'argent depuis que l'incendie à ravagé leur maison. Ils ont donc, à mon avis, décidé d'envoyer un de leurs fils dans la garde afin de toucher un peu d'argent. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi personne ne leur a offert de l'aide pour l'hiver.
- Une cliente m'a dit, hier, qu'ils ont reçu des propositions d'aide. Il semblerait que le gérant de l'Auberge Libre leur a proposé d'occuper une ou deux chambres, sans rien leur demander en retour, et pour toute la durée du mauvais temps. Mais apparemment, ils auraient refusé. J'ai demandé à ma cliente si elle savait la raison d'un tel refus, elle m'a répondu qu'ils ont toujours vécu sans l'aide de personne avant qu’Adjarion soit fondée et elle pense qu'ils ne veulent avoir aucune dette envers une quelconque personne.
- Je vois..., lui dis-je en prenant un air pensif.
- Arrête de prendre cet air idiot et dis-moi ce que tu as derrière la tête !
Un peu surpris par cette réponse, je pris un air encore plus niais mais cette fois, ce n'était pas voulu.
- Je te connais que trop bien, reprit-elle, et je sais quand tu fais semblant de penser pour que je te pose la question " à quoi tu penses ?".
- Et tu ne me la pose pas ? lui demandais-je avec un grand sourire.
- Alors, à quoi tu faisais semblant de penser ?
- J'avais juste une idée ! Tu m'as bien dit l'autre jour que tu pouvais, si je le désirai, me faire des habits afin de contrer le froid glacial que l'on a cette année.
- Oui bien sur que je peux ! La récolte de laine a été plus que satisfaisante et les ventes d'habits nous ont permis, d'une part, de rembourser la créance due à la taxe du magasin mais aussi de faire un petit profit non négligeable. Alors oui, il est possible que je te fasse des chausses et des hauts de chausses sans que tu n'aies rien à payer. Mais quel rapport avec ... Ah je comprends, ça serait pour Rémy, c'est ça ?
- Exactement, je sais qu'il n'en avait pas aujourd'hui. Étant donné qu'il gelait littéralement sur place et qu'il n'était pas d'une grande conversation, je lui ai proposé de rester, le plus souvent possible, près de l'âtre au rez-de-chaussée de notre guérite pendant que je faisais le guet à l'étage. Il a accepté mais il n'a pas décroché un mot pour autant. C'est pour ça que si tu pouvais lui confectionner quelque chose, je pense que ça lui remonterait un peu le moral.
- C'est bien gentil de ta part ! Je vais voir ce que je peux faire, et j'aurai besoin de ses mensurations. Mais dis moi n'est ce pas considéré comme de la paresse de rester près de l'âtre bien au chaud ? Et puis tu as pris la décision de rester seul alors que tu détestes la solitude ? me demanda Gaélynn.
- Ne t'embête pas avec ses mensurations; il a les mêmes que les miennes. Avec le froid que l'on a eu aujourd'hui, le chef de garde n'est pas passé souvent donc il n'a rien vu. Après c'est sûr que je n'aime vraiment pas me retrouver seul surtout lorsque je suis de garde, mais là c'était différent. Il s'est arrêté de neiger juste après le repas. On avait une grande visibilité; les nuages ont fait place à un soleil glacial. Et toute cette neige dans la plaine, c'était magnifique !
- Donc tu as passé la matinée à te geler en haut de ta tour et l'après midi tu as regardé la neige dans la plaine.
- Et j'ai passé la soirée dans le blizzard, continuais-je.
Je me levai, allai à la fenêtre et regardai dehors.
Je repris:
- D'ailleurs, je crois que je ne vais pas tarder à rentrer parce-que ...
- Oh non reste encore un peu s'il te plait !
- Mais ce n'est pas contre toi; la neige commence vraiment à monter, regarde !
Elle se leva et alla jeter un coup d'œil.
-Père ! s'écria-t-elle soudain.
Un homme venait d'entrer dans le magasin. Tom le Bâtisseur, comme tout le monde l'appelait, était le père de Gaélynn. Il disposait d'une forte carrure et d'une grande taille. C'était le genre homme qui dégageait une aura donnant le sentiment qu'il était imperturbable et que rien ne pouvait lui arriver. Tom le Bâtisseur travaillait comme chef de chantier dans la construction d'un nouveau temple, d'où ce surnom. Bien que les travaux étaient ralenti par le mauvais temps, il n'en restait pas moins un homme très occupé. Il était rare que je le voie ailleurs que sur le chantier.
- Bonjour Acelin, dit-il s'adressant à moi en premier, comment vas-tu ?
- Je vais bien, Monsieur.
- Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler Monsieur. Je ne suis pas un Monsieur, je suis juste Tom le Bâtisseur, alors appelle moi ainsi. Ou tu peux m'appeler tout simplement Tom.
- Bien Tom, Je m'en souviendrai cette fois ci, répondis-je quelque peu gêné.
- J'espère bien, j'ai en horreur que l'on m'appelle "Monsieur".
- Papa ! intervint Gaélynn. Tu arrêtes de l'embêter s'il te plait ? Il a eu une dure journée aujourd'hui !
- Comme tout le monde ma fille, comme tout le monde.
Gaélynn, un peu vexée, fit une moue qui lui était toute particulière.
Tom repris:
- Alors, dis moi Acelin, comment ce passe ta formation de garde de la ville ?
- Tout ce passe bien, le temps n'est pas des plus cléments ces dernières semaines mais j'essaye de faire de mon mieux.
- Bien. Bon alors j'ai quelques nouvelles qui devraient vous faire plaisir à tout les deux.
A cette phrase, Gaélynn effaça son expression précédente et porta toute son attention sur son père.
Celui ci enchaîna:
-Acelin, j'ai parlé avec ton père tout à l'heure. Comme tu le sais, les jours de permissions arrivent et tu es un des premiers à en disposer. Tu as donc quatre jours de libre à partir de demain.
J'étais stupéfié. Les premières personnes à disposer de leurs permissions étaient les personnes les mieux vues par les chefs de garde. Cela fonctionnait comme un système de notation.
Je me rendis compte que je devais regarder Tom avec une expression du visage peu convenable. Je me ressaisi et allais formuler une phrase complètement incohérente quand Tom repris:
- Ce n'est pas tout ! Etant donné que tu te trouves ici et que dehors les routes deviennent vraiment impraticables -ses bottes en témoignaient- ton père m'a autorisé à ce que tu dormes ici.
La réaction de Gaélynn ne se fit pas attendre. Elle sauta au cou de son père en le remerciant mille fois. Quand à moi, je ne savais quoi dire, j'étais dans une bulle. Non seulement, ma carrière de garde de la ville s'annonçait bien mais en plus j'allais passer la nuit avec la seule fille que j'aime.
Tom ajouta cependant:
- Néanmoins, afin de respecter la bienséance, Gaélynn tu dormiras dans ta chambre et Acelin, tu dormiras près de l'âtre.
Une pointe de déception apparut dans mon cœur, mais elle disparut aussi vite qu'elle était venue quand je surpris le regard complice qu'adressa Tom à sa fille. Et en y réfléchissant bien, je me posai la question "depuis quand Tom se préoccupe de la bienséance, lui qui est toujours le premier à marcher dessus ?".
C'est ainsi que plus tard dans la nuit, alors que le feu se nourrissait de ses dernières bûches, je sentis un corps chaud se glisser dans mes couvertures. Apparemment, Gaélynn se moquait, elle aussi, éperdument de la bienséance....
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MessageSujet: Re: Les mémoires d'Acelin   Les mémoires d'Acelin Icon_minitimeJeu 15 Nov 2012 - 19:59

Selon le règlement, il faut avoir critiqué au moins deux textes pour pouvoir poster le sien. Mais comme le fofo manque un peu d'activité ces temps, ça ira Wink

Et n'oublie pas de créer un topic pour les critiques dans la partie adéquate si tu veux en recevoir !
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MessageSujet: Re: Les mémoires d'Acelin   Les mémoires d'Acelin Icon_minitimeJeu 15 Nov 2012 - 20:11

Ah ooops !!

Eh ben je vais faire ça pour demain. Je vais être occupé ce soir et j'aurai pas trop le temps.

Mais dès demain soir je m'y attelle !
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MessageSujet: Re: Les mémoires d'Acelin   Les mémoires d'Acelin Icon_minitime

 
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