Avec environ 35 mois de retard, je poste enfin les deux textes reçu pour le concours sur le thème de la création des personnages.
Vous avez jusqu'au 3 mai pour voter !
Texte 1
A l'aube de mes sept ans j'avais été invitée chez ma grand-mère pour passer les vacances d'été à la campagne.
Nous avions fait connaissance avec une dame qui venait de s'installer dans le village depuis peu.
Nourrice de profession sa maison était pleine de rires et de cris d'enfants.
Elle avait invité les gens qui le voulait pour faire connaissance. Les enfants se sont tous retrouvés autour de la grande table en bois brut de la cuisine . J'avais vite fait connaissance avec mes nouveaux petits amis, tout en dégustant les délicieux gâteaux fabriqués par elle le matin même.
Cette première visite m'avait particulièrement marquée.
C'est ma madeleine de Proust à moi.
La journée se terminait,Le clocher de l'église venaient de sonner six fois,et
nous nous apprêtions à partir,quand la dame me pris par la main et nous emmena ma grand-mère et moi, dans une petite pièce derrière le salon.C'est là qu'elle enfermait son trésor.
Une trentaine de poupées anciennes de toutes les tailles.Des brunes, des blondes,des rousses.Quelques unes avaient les cheveux longs bouclés,d'autres les avaient attachés, en nattes, ou en queue de cheval.
Leurs visages figés semblaient pourtant bien vivants,et même parfois nous pouvions avoir l'impression qu'elles nous suivaient du regard. Des joues roses et rebondies faisaient ressortir leurs bouches carmin bien dessinées. Certaines laissaient entrevoir leurs petites dents blanches.
Celles du fond étaient assises sur des petits fauteuils d'enfant en osier.Celles de devant à même le sol.
Leurs vêtements semblaient neufs et sortir directement de l'armoire.A leurs pieds des petites chaussettes de couleurs assorties à leur robe dans de jolies chaussures blanches,ou noires.
Cette femme qui, dans mes yeux de petites fille,me paraissait vieille ne devait pas avoir plus de quarante ans.Elle reflétait la bonté,et je pense que les enfants qu'elle gardaient devaient être heureux.
En rapport à ma propre taille,Je pense qu'elle n'était pas très grande.D'une corpulence assez forte,mais bien proportionnée.De ses rondeurs émanait une grande douceur.Une féminité de mère,extrêmement rassurante, donnant envie de se blottir contre sa poitrine généreuse.
Un tablier d'un blanc immaculé qui semblait ne jamais avoir fait la cuisine,protégeait,on ne sait de quoi, une légère robe d'été, rose à motifs blancs.
C'est très étrange, mais son visage ressemblait à ses poupées !!! Son visage bien rebondit,sans aucune ride,lisse.Son teint clair ne laissait apparaître aucune trace du temps.De la porcelaine !
Du mimétisme me direz vous. Ses cheveux châtains clairs étaient noués sur sa nuque par un joli ruban de velours noir,laissant échapper une escalade de magnifiques boucles dorées.Ses sourcils finement dessinés,mais suffisamment présents faisaient pétiller de malice ses grands yeux verts.
Les années ne comptaient plus,nos âmes avaient le même âge.Nous étions en communions avec le même regard d'enfant.
Cette femme magnifique,était unique ! Je n'en ai plus jamais rencontrer une autre comme elle.
Texte 2
Une walkyrie.
Pour les Nornes nous ne somme que d’amusant pantins ;
Sans relâche elles tissent les files de nos vies ;
Et dans leur jeu macabre qui forme nos destins ;
Elles m’on noué un temps à une walkyrie.
J’allais sous le ciel du printemps à l’hiver,
Bien souvent prés de Styx mais jamais à Cythère.
Quand une nuit malgré tout j’ai croisé ces deux yeux,
Je cherchais la chaleur, et ils étaient un feu.
Ce que j’avais croisé me semblait être un ange
Pareil à ceux qui par leur mots vous arrange.
Et c’est ce qu’elle fit, elle me remit d’aplond,
Moi, mon cœur, mon âme, et aussi mon blouson.
Il n’en fallut pas plus pour séduire mon âme
Le poète s’émeut vite de ce genre de dame.
Et mon cœur enflamma, que d’ardeur, que d’effort,
Pour charmé cette belle qui me semblais un fort.
Mais sa peau si fragile lui faisait une armure,
Que n’aurais pus passer mes assaut de murmures.
Son esprit réfutait, de mes mots, la beauté.
Et sa bouche répliquait a mes vers par des trait.
Puis le feu de ses yeux me sourit tendrement.
Et de son amitié elle me fit le présent.
Elle avait un cœur mais nul n’aurais pus envahir son lit.
Elle avait un cœur, oui, celui d’une walkyrie.