Sujet: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Mar 29 Mai 2012 - 1:33
Je rajoute quelques précision tout de même : le langage familier est volontaire, puisque c'est l'héroïne qui parle. Cependant, si vous trouvez justement le ton trop familier, n'hésitez pas.
Ensuite : j'ai écris cela il y'a un an. Mon style à depuis évolué. Je ne dis pas ça comme excuse ou autre, mais si le temps vous manque et que vous décidez de ne pas relever une ou deux faute de construction, je ne vous en voudrais pas le moins du monde. Ce que j'espère, c'est que vous me fassiez profiter de l'impact (qu'il soit innexistant ou très mauvais) que ce texte à eu sur vous. Voilà, vous savez tout, maintenant, à vos claviers ! =)
Messages : 40 Réputation Critique : 8 Date d'inscription : 24/05/2012 Age : 30 Localisation : ... Pas là où je devrais être, apparemment ...
Sujet: Re: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Mar 29 Mai 2012 - 18:10
Je n'avais pas lu ton texte sur l'autre forum, donc je m'y mets. Je t'ai corrigé quelques fautes.
Alors, le ton familier ne me dérange pas. Au moins, on comprend tout, et on cerne mieux ton personnage principal. Ceci dit, le vocabulaire m'a l'air un peu trop pauvre. Tu répètes souvent les mêmes mots "pouf", "mec", "fille", "gars".
Je ne ferai pas un long message, il y a pas mal de choses que je ne peux pas juger sur un prologue. Néanmoins, j'aime bien ton héroïne. Elle a l'air d'avoir un caractère profond, ça donne envie de lire la suite.
Une phrase m'a quand même choquée : "Je ne savais pas encore que je me trompais." Désolée, mais j'ai cette phrase en horreur. Elle a le don de détruire tout le suspense. On va bien voir qu'elle se trompe, pas besoin de nous le dire avant.
Enfin, j'attend la suite. Je suis ton texte d'un oeil intéressé.
Spoiler:
Syndrome
Prologue
Soudain, une image me reviens. Puisque vous êtes là je vais la partager avec vous. Voilà.
Ce que vous voyez désormais est la grille d’un lycée à Lyon. Elle est verte, comme toutes les autres grilles de presque tout (tous) les lycées de France. Vu le nombre de personnes qui sortent, il doit être 18h. Comme il fait encore jour, et que les gens ne sont pas trop couverts, on est soit en début soit en fin d’année scolaire. Mais d’après mes souvenirs, on est en début. Septembre ou Octobre. On va dire Octobre, j’espère que ça vous va. Le jour de la semaine, je ne sais pas. On est ni samedi, ni dimanche, pas non plus vendredi soir, sinon les internes rentreraient chez eux, nous verrions donc plein de monde avec des gros sacs de voyage. Les gens n’ont pas trop une mine fatiguée, je dirai (dirais) mardi ou mercredi. Ca (Ça) n’a pas d’importance de toute manière. C’est juste pour que vous voyez (voyiez) la même chose que moi. Bref. Maintenant, vous avez une vue d’ensemble, regardez autour de vous. Observez les élèves. Pas ceux qui courent pour attraper leur bus. Ni ceux qui partent, seuls ou en petits groupes, pour aller chercher le métro. Oubliez aussi ceux qui attendent un parent ou un ami venu en voiture. Je ne suis pas de ceux là. Je suis interne, je reste au lycée ce soir, comme tout (tous) les autres soirs. Regardez plutôt les gens qui restent.
Il y a des groupes plus ou moins grands. Des personnes qui s’attendent, un couple qui s’embrasse. Ils ont l’air de s’aimer, c’est mignon. En attendant, il sont bien accrochés l’un à l’autre… Mais on s’égare. Les groupes qui restent. Il y a beaucoup de gens qui fument d’ailleurs. Normal : on est en 2007, fumer dans les lieux publics est interdit. Les internes profitent alors d’une clope avant de remonter aux dortoirs, et les externes, en fument une dernière avec leurs amis. Tiens, y en a deux qui se courent après en riant. Ils tournent autour des autres, ils passent devant un groupe de filles qui leur est complètement indifférent, mais qui éclate de rire pour une autre raison. Certaines sont assez jolies, d’autres moins. Elles sont habillées normalement, mais d’où je suis, je serai (serais) bien incapable de savoir de quoi elles parlent. J’en reconnais une ou deux, elles sont en seconde, dans la même classe que moi. A (À) côté d’elles passent doucement deux motos. Des mecs de terminale. C’est assez con de venir en moto vu les bouchons qu’il va y avoir dans le centre, mais bon. Ils s’arrêtent, retirent leurs casques, et se joignent quelques instants à un autre groupe pour dire bonjour, ou au revoir.
Je ne suis pas dans ce groupe non plus. Continuons la visite. Vers la grille, y a un prof qui sort, mallette à la main. Evidement (Evidemment), c’est pas moi. A (À) côté de lui, adossé à la grille, un mec essaye de comprendre ce qu’on lui raconte au téléphone. Vu comme il fronce les sourcils et comme il parle fort, je crois qu’il à (a) un peu de mal. A (À) sa gauche, il y a un dernier groupe de deux personnes. Un mec et une fille. Pas un couple, pas encore. Le mec regarde la fille, il est debout, une cigarette à la main. Il doit être en première. Il a les cheveux courts, avec du gel pour faire des pointes, il porte un jean taille basse qui dévoile le haut de son caleçon. Bien qu’il ne fasse pas froid il porte un blouson en cuir noir et brillant. Il parle fort en remuant les épaules. Il s’appelle Alexis. Une racaille direz vous. Sans aucun doute. Ce mec fume de l’herbe, picole, ne fout rien en cours, insulte l’autorité et à (a) déjà volé pas mal de trucs comme des téléphones portables ou mp3. Rappelez vous (rappelez-vous de lui. Il est important pour la suite. Je crois qu’il est en train de raconter un blague vaseuse. La fille en face de lui, adossée au muret éclate d’un grand rire qui doit vouloir dire ‘’regardez-moi !’’. Elle fume aussi, elle a une jupe noire particulièrement courte et un haut rouge très échancré. Les gens trouvent qu’elle est plutôt mignonne, certains mec parlent d’elle en disant qu’elle est ‘’super bonne’’.
Faite (faites) un arrêt sur image. Juste là. C’est la scène qui me revenait à l’esprit tout à l’heure.
Certaines personnes jettent à la fille hilare un regard discret en passant. Il doivent penser la même chose que vous. N’est ce pas ? Allez, dites le n’ayez pas peur, je ne vais pas vous bouffer.
‘’Cette fille est une pouf. Une nana superficielle, qui s’habille de manière presque vulgaire.’’ C’est ce que vous pensez, non ?
Cette fille c’est moi. Pas le moi qui vous parle, pas encore. C’est moi telle que j’était à 15 ans, peu de temps après mon entrée au lycée.
Le fait que je vous ai dit qui j’était (j'étais) ne doit pas vous faire changer d’avis, vous pensez que je suis une pouf, soit. Et je ne vous en veux pas. Alors ne fermez pas ce livre pour l’instant, je vous promet (promets) que vous n’allez pas avoir droit à un truc ou (où) je vais m’interroger toute (toutes) les 3 (trois) pages sur quel vêtement je vais mettre, et je ne vais pas non plus sortir mon fond de teint toutes les deux lignes. D’ailleurs, si vous jetez de nouveau un œil à l’image, vous verrez que je ne me suis pas maquillée à la truelle. Juste un peu. Très peu.
Bref. Vous pensiez que j’était une pouf. Pourquoi ? Sur quoi avez vous (avez-vous) jugé ? Sur un instant, une image. Sur ma tenue vestimentaire, sur mes fréquentations, sur mon rire. J’ai tord ? Je ne crois pas. Pourquoi m’avez vous jugé (m'avez-vous jugée) si rapidement ? Sur quoi vous êtes vous basé ? Pourtant vous direz vous, ça ne vous ressemble pas de juger sur un seul regard, sur les apparences. Ne vous inquiétez pas, vous avez agit par réflexe. Même si, comme moi, vous attendez de connaître un peu plus la personne avant de lui coller une étiquette sur le front, vous savez instinctivement que dans 80% des cas votre première impression ne s’avérera pas totalement fausse. Bien sûr, la personne ne va pas vraiment être telle que vous l’aviez vu (vue) au premier abord, mais même si elle s’affirme différemment, le premier détail sur lequel vous avez fondé vos impressions fera partie intégrante de sa personnalité. Ainsi, grâce à votre expérience, vous avez pensé que je suis une pouf, du moins que je l’étais en 2007. Pourquoi je dis ‘’grâce’’ ? Pour la même raison que je ne vous en veux pas d’avoir penser ça de moi. Je suis habillée comme une pouf. Je me comporte comme une pouf. Je veux qu’on me prenne pour une pouf. Et ça à (a) l’air de marcher.
Pourquoi me demanderez vous (demanderez-vous) ? Pourquoi me comportez (comporter) comme tel alors que j’ai horreur des gens superficiels ? Pourquoi ? Parce que dans ma tête, je ne vais pas bien. Non, je ne suis pas folle ou autre. Je ne m’aime pas. Alors je met un masque. Le masque de la pouf. Pour les gens bien ne s’intéressent pas à moi. Seul les gens superficiels me parlerons, et comme ils sont superficiels, ils ne creuseront pas trop profond en moi. Voilà ce que je pensais en ce mercredi d’octobre 2007.
Je ne savais pas encore que je me trompais. Je crois que je voulais ainsi éviter les tumultes de la vie. Ca (Ça) a raté. Pour le pire, mais aussi pour le meilleur.
Au moment où je vous parle, on est en 2016. Et dans mon présent de 2016, je vais normalement revoir ma vie défiler devant moi. Si vous êtes partant, je vous invite à m’accompagnez durant le voyage. C’est pas de tout repos, mais ça en vaut le coup d’œil.
Sujet: Re: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Mar 29 Mai 2012 - 20:55
Merci de ta critique Esprit !
L'erreur que tu soulève est une erreur que j'avais repérée. Si maintenant je conserve quelques mots de familier, je fais bcp plus attention aux répétitions.
Et pour reprendre ce que tu disais, je ne sais pas si il n'est pas nécessaire de savoir qu'elle se trompe. C'est une question importante, il faudra que j'y réfléchisse.
Espritdeleau Scribouilleur/euse
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Sujet: Re: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Mar 29 Mai 2012 - 21:02
Si c'est important, laisse-le. Après tout, tu sais mieux que moi ^^
A quand la suite ? (ou ton roman de SF, que j'attend avec impatience !)
Sujet: Re: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Mar 29 Mai 2012 - 21:09
La suite, pour maintenant si tu veux, bien qu'il y'ai un long passage que je trouve un peu rébarbatif (bien que nécessaire).
Et mon roman de SF ? Et bien... Lorsque j'aurais réécrit les deux premiers chapitres. Je les trouve juste désespérants, pas du tout représentatif de la suite et manquant à mon goût un peu d'intérêt.
Papy Scribouilleur/euse
Messages : 48 Réputation Critique : 17 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 80 Localisation : fbi
Sujet: Re: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Ven 1 Juin 2012 - 21:10
Juste un mot pour dire que j'ai lu. Je n'ai pas grand chose à dire, il se passe trop peu de chose pour que je porte un vrai jugement.
Le style ne me choque pas. Ni bien ni mal. Le scénario n'est absolument pas connu, on ne sait pas où on va ni comment. Bref, on ne sait rien. Si, une chose : ton héroine est une victime. Parce que franchement, avec la description que j'ai eu d'elle, A aucun moment je me suis dit 'c'est une pouf'. Donc, soit c'est son caractère de se victimiser, et donc c'est très bien comme ça. Soit, c'est vraiment une pouf, et dans ce cas ta description ne correspond pas vraiment.
C'est la seule vraie critique que je puisse faire (si on peu appeler ça une critique:))
ADJ_G7 Scribouilleur/euse
Messages : 7 Réputation Critique : 1 Date d'inscription : 13/11/2012 Age : 31
Sujet: Re: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Ven 16 Nov 2012 - 23:37
A un moment dans le texte, j'ai oublié que je lisais et que j'étais devant mon pc. Je me serai cru au cinéma. Je visualisais la scène comme si elle était affichée à l'écran et je m'imaginais une voix off qui lisait ce que tu as écris. De plus, on est plongé directement dans le contexte. Pour moi c'est une immersion totale. Le style n'est pas pour moi trop familier. Disons que c'est cohérent avec le personnage qui écrit ce récit. Ca n'est pour les points positifs.
Je ne vois pas de point négatifs pour ce texte. C'est trop court pour pouvoir donner des points positifs et négatifs.
En bref, le début est prometteur et Oui je suis partant pour la suite ! On y va !
Sujet: Re: Critiques de "Syndrome" d'Ignus Dim 18 Nov 2012 - 0:14
Merci pour cette critique =D
Bon, je dois avouer (et en toute modestie, cela va de soit), que je suis particulièrement content de ce prologue. C'est d'ailleurs lui qui m'a poussé à continuer ce bouquin (il y'en a maintenant 70 pages, la 70ème venant d'être achevée dans le train).
La suite par contre, j'en suis parfois moins content, pourtant j'ai du mal à mettre la main sur ce qui ne va pas. Je posterai sûrement le reste à un moment donné où un autre, j'espère que cela continuera à vous plaire.
Sinon, merci encore de m'avoir fait part de ton ressentit. Cela encourage grandement, et je me dis que mes textes ont peut-être un peu d'avenir finalement. L'impression "cinéma" était en partie recherchée, mais là, c'est au delà de mes espérance ! =)