Je suis désolée pour le retard mais j'étais absente pendant deux jours je n'ai donc pas pu poster les textes ... Enfin le texte. Cela ne sert donc à rien de voter et je remercie la personne qui a sauver le concours de juillet VRAIMENT à la dernière minute (23h48 pour être précise ^^)
Voilà donc le texte :
C'était un 14 juillet, jour de la fête nationale française, dans les calanques marseillaises ; plus précisément à la calanque de Sugiton. Les calanques qui s'étendent entre Marseille et Cassis sont connues loin à la ronde pour leur beauté. La terre rencontrant l'eau, l'eau pénétrant dans les terres. Elles se situent dans un parc naturel dont l'accès est règlementé durant l'été à cause du danger d'incendie. Le niveau de danger est catégorisé en trois niveaux : orange, rouge et noir. Lorsque le niveau est orange, l'accès aux calanque est libre ; lorsqu'il est rouge, l'accès est restreint à quelques heures le matin, enfin, lorsque le niveau de danger atteint le noir, l'accès est complètement interdit.
La journée était ensoleillée, le Mistral ne soufflait pas et le niveau de danger d'incendie était orange ; toutes les conditions étaient réunies pour que le séjour de Matthieu et Delphine soit réussi. Ils avaient décidé de venir se reposer dans ce petit paradis le temps d'un week-end. Loin de la ville et du bruit, ils pourraient ainsi se ressourcer, profiter des paysages pittoresques façonnés par le temps et d'une mer aux couleurs enchanteresses et à l'eau claire.
Arrivés au col de Sugiton, carrefour entre les accès à la calanque et au Belvédère et la route pour Cassis, ils purent pour la première fois profiter du paysage féérique qui s'étendait sous leurs yeux.
- Alors ?
- C'est absolument magnifique Matthieu ! Merci de me faire découvrir ce petit coin de paradis !
- Je savais que cet endroit te plairait, tu n'arrêtes pas de me répéter que tu as envie de venir plonger dans les eaux claires du sud...
La calanque de Sugiton s'étendait sous leurs yeux émerveillés. Un petit chemin serpentant entre les rochers couverts de petits arbustes tordus par le vent et le temps les guiderait jusqu'à la mer. Depuis le col, il reste environ 20 minutes de marche pour atteindre les deux petites plages situées 216 mètres plus bas.
- Je pense que le point de vue du Belvédère doit être vraiment époustouflant !
- Oui Delphine ! Mais je te propose qu'on descende d'abord profiter de l'eau, il est déjà presque 18h et ce serait dommage de ne pas profiter des derniers rayons de soleil sur la plage ! Nous remonterons plus tard, le point de vue sera parfait pour regarder les feux !
- Tu as probablement raison ! Tel que je te connais tu as du tout calculé depuis un moment déjà !
- Ne dis pas ça, ce n'est pas parce que je suis mathématicien que je suis obligé de toujours tout calculer !!
- Bon... et si on y allait, on ne va pas passer la soirée ici !!
- Ok !
Et c'est ainsi que les deux jeunes empruntèrent la petite route menant à la plage, prenant parfois de petits sentiers caillouteux pour gagner un peu de temps. En cette fin d'après-midi, nombreux étaient les touristes qui remontaient de la calanque et les deux amis rencontrèrent beaucoup de monde. Il faut préciser que la calanque de Sugiton est très populaire chez les Marseillais, c'est une des calanques qui a le plus de charme et qui, contrairement à celles de Morgion ou de Sormiou, n'a pas de port. C'est aussi à cause de sa popularité que Matthieu avait proposé à Delphine d'y venir en fin d'après-midi et d'y rester dormir. Les petites plages de Sugiton sont malheureusement trop rapidement bondées.
Le fond de la calanque est formé de deux petites plages séparées par des un mur de roches tombant abruptement dans la mer et par un petit îlot qui fait office de plongeoir naturel. Au large, le rocher du Torpilleur se dresse fièrement face à la mer. Sa forme rappelle celle du navire de guerre éponyme.
Dans ce cadre idyllique, Matthieu et Delphine faisaient du snorkeling, profitant des rayons chaleureux du soleil et de l'eau agréable pour aller taquiner les poissons et autres poulpes qui nageaient dans ces eaux. Les fonds marins des calanques n'ont pas à pâlir devant les paysages émergés, ils recèlent eux aussi des trésors de beauté. Pour un amateur de snorkeling, plonger dans les calanques est quelque chose de formidable ! L'eau claire, les fonds couverts de coquillages et les poissons nombreux font de cette expérience un souvenir inoubliable ! L'endroit le plus attrayant se situe aux abords du rocher du Torpilleur, les poissons s'y retrouvent et offrent un spectacle de tous les instants.
Après plus d'une heure passée dans l'eau à côtoyer les poissons, les deux amis rejoignirent l'une des petites plages afin de se sécher et de se ravitailler. Delphine était aux anges, elle adorait plonger et c'est la première fois qu'elle venait dans les calanques. Matthieu, quand à lui, connaissait l'endroit grâce à sont travail. En effet, le campus universitaire de Luminy situé non loin de là était un passage obligé pour venir à Sugiton. Il y avait suivi à plusieurs reprises des conférences données au CIRM (Centre International de Recherche Mathématique).
Les mots étaient inutiles entre les deux amis qui se comprenaient très bien sans ça. Les sourires échangés étaient bien plus explicites que mille mots n'auraient pu l'être. Rassasiés par un repas simple mais délicieux, ils s'allongèrent ensemble sur leurs linges et échangèrent plus que quelques sourires... Ce moment leur appartenait. Rien dans l'univers n'aurait pu venir troubler cet instant de complicité unique. Le temps s'était arrêté. Seul subsistait le bruit des vagues sur les galets et celui des oiseaux qui dansaient librement dans le ciel...
Le soleil se couchait et la température commençait à baisser ; les feux du 14 juillet devait bientôt commencer... Réchauffés et rhabillés, les deux amants remontèrent les sentiers caillouteux de la calanque en direction du Belvédère. Le point de vue qu'offrait cet endroit était exceptionnel. On pouvait y découvrir le petit port de la calanque de Morgiou, jouxtant celle de Sugiton et au loin, on apercevait d'un côté Marseille et de l'autre, on devinait la baie de Cassis. Après une petite demi-heure de marche, ils atteignirent le Belvédère. Ils étaient tous deux rayonnants, seuls au monde dans un endroit magique. La nuit était maintenant presque complète et il fallait être prudent, les promontoires rocheux tel que le Belvédère ne sont pas des endroits très adaptés aux promenades nocturnes. Heureusement, les lampes frontales qu'ils avaient emportées leur éviteraient bien des soucis...
Dans le ciel marseillais, les premières fusées venaient d'être lancées, le ciel s'illuminait tour à tour de bleu, de vert, de rouge... Les couleurs se multipliaient, faisant chatoyer l'air. La mer, comme un miroir vivant, reflétait les explosions colorées et donnait une dimension supplémentaire au spectacle. De nouveau, le temps se figea. Instant infini où deux âmes se fondent sous les lueurs multiples des étoiles d'artifice.
Peu à peu, les feux cessèrent et les étoiles reprirent leur places en tant que reines de la nuit. Les deux amants redescendirent prudemment le long des sentiers tortueux à la lumière de leur lampes frontales. Quelques lucioles les saluèrent dans leur descente. Une fois de retour sur la petite plage, ils s'installèrent pour passer la nuit et c'est blotti l'un contre l'autre qu'ils s'endormirent à la belle étoile pour sceller à jamais cette journée magique.
Et notre meilleure plume du moi d'août est Kibelir encore une fois
Merci pour ta participation en tout cas
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Dim 1 Juil 2012 - 15:58
