Les étoiles s'éteignent dans le ciel,
Nos rêves enfantins s'éloignent et s'assombrissent,
La douce mélancolie dans nos veines
Ne se lasse d'embrasser nos âmes au supplice.

Des verres d'espérance
Que l'on boit dans la brume
Jusqu'à finir en transe
Couché sur le bitume.

Seul moyen trouvé pour lui échapper
Dans le brouillard de l'essence qui rend heureux,
La mesquine solution révélée
Ne faisant que plus nous entrainer dans son jeu.

Le cercle vicieux
Jamais ne cessera,
Plaisir délicieux
Un jour nous tuera.

La tristesse nous impose ses règles
Leurs sévérités interdisent au bonheur,
Il n'existe dans ce jeu aucunes trêves (aucune trêve),
Dans cette lugubre partie règne la peur.

Labyrinthe sans fil
Tisser (tissé) par Arianne
Tout ici se défile,
L'espoir perdu se fane.

Rien ne peut subsister face à cela,
Personne n'est là pour apaiser la douleur,
Alors pour survivre on se débat
Seul au milieu de l'arène arrive notre heure.

Tout nous semble irréel,
Les gens quittent ce lieu,
Plus en plus seul (seuls => nous) sur scène,
Au pays merveilleux.

Abandonné (abandonnés => nous) lâchement ici-bas,
Solitaire (solitaire => nous), nous laissons derrière nous
La réalité qui perds le combat
Nous faisant glisser dans l'irréel, loin de vous..

Emporter (emportés => ceci dit, là, je ne vois pas de qui tu parles) à jamais
Dans l'infâme spirale
Les rumeurs crieraient
Qu'elle adoucit le mal.