Sahna se trouvait dans sa chambre, assise au bord de la fenêtre
entrouverte. Dehors, la lumière baissait au fur et à mesure que le
crépuscule cédait place à la nuit
J'ai du mal avec cette formulation "la lumière baissait" et la fin " le crépuscule cédait place à la nuit". je pense que tu peux adoucir ta phrase " Dehors, la luminosité faiblissait tandis que la nuit prenait place. Quelque chose de ce genre là ^^ ; les ombres des arbres de la forêt de
Jaï à l’arrière de la maison s’allongeaient puis disparaissaient
Pareil j'ai du mal avec la formulation. Je vois l'image que tu veux donner des ombres, mais ce n'est pas suffisamment précis je pense tandis
que les bêtes sauvages les plus téméraires couraient déjà d’un buisson à
l’autre, certain
esOn dit une bête : féminin ^^ de ne pas être remarqu
ées par l’Homme.
Ils Elles ne
pouvaient s’empêcher de sortir de la protection de Jaï sitôt qu
’ilselles le
pouvaient. La nature d’Olwèn s’éveillait à la fin du jour, donnant un
aperçu de ce qu’elle serait durant la nuit
Pareil la formulation me gène un petit peu ^^.
Toutefois, Sahna, le
regard perdu, n’y faisait guère attention. Egarée dans d’angoissantes
pensées, elle ne remarquait pas la beauté et la fragilité du moment.
Devant ses yeux, elle ne voyait qu’une seule chose : le départ de son frère.
Pourquoi réutiliser la figure "devant ses yeux" qui ressemble à " le regard perdu"? Tu peux tourner ta phrase autrement pour dire la même chose ^^Bjane
était son aîné de deux ans. En tant qu’homme, il avait eu
pour obligation? l’obligation
de suivre une instruction
composée de différentes matières? sur diverses matières durant six ans. Ces
années avaient passé à toute vitesse. Très souvent, le soir, Bjane
lisait à sa sœur ce qu’il avait écrit durant la journée. Avide de
connaissance, opposée à ce système favorisant le pouvoir des hommes,
Sahna l’écoutait toujours avec empressement. La voix de son frère était
très douce et non rugueuse comme celle de leur père. Durant ces moments,
le frère et la sœur étaient très proches. Il n’y avait qu’eux deux, le
son de la voix de Bjane et celle, plus discrète de Sahna quand elle lui
posait une question.
Mais plus que la règle pour les garçons de se
former pendant six ans, une autre loi leur dictait de partir dans un
autre compté
comté ( sans "p" ) ^^ pendant 3 ans. En effet, leur monde, Olwèn, avait souffert
de guerres incessantes durant de longues années pour cause de rivalités
entre les trois comptés
comtés d’Olwèn : Dag, Mali et Ryia. Lorsqu’au bout de
plusieurs siècles de batailles entrecoupées d’armistices deux personnes
tenant leur origine des trois royaumes étaient enfin monté
es sur le trône
d’Olwèn, une paix fragile s’était enfin installée. Pour la maintenir, le
couple royal avait décidé d’instaurer l’obligation pour leurs
descendants de mêler à eux deux le sang des trois comptés.
Explication pas très claire pour le lecteur ^^ Concernant le
peuple lui-même, Jodz et Latis Mara décidèrent de forcer les garçons à
apprendre un métier durant trois ans dans un autre compté
comté que celui dans
lequel ils avaient grandi afin de les forcer à découvrir Olwèn et ses
habitants.
Un peu brouillon ici ^^Peut-être n’était-ce pas le meilleur système, mais ce fut
ce qu’ils trouvèrent de mieux pour tenter de maintenant la paix dans ce
monde et jusqu’à présent, soit deux siècles après leur accession au
trône, leur stratégie avait payé.
C’est ainsi que Bjane, deux mois
plus tard, devait
dû les quitter. Il avait une place dans l’administration
d’une ville de Mali, à plus de cinq cents kilomètres de là. C’était trop
loin pour se voir souvent, Sahna le savait. Elle n’ignorait pas non
plus qu’après avoir passé seize ans aux côtés de son frère, toujours
présent pour la réconforter et l’aider, la faire rire et enrager à la
fois, se retrouver seule allait être excessivement difficile. De fait,
elle n’arrivait pas à envisager la chose
l'utilisation de "la chose" me gène ^^.
- Il y a un problème ?
Sahna,
surprise, détacha ses yeux de la fenêtre. A la lueur d’une chandelle
posée sur une petite table de nuit, elle vit que Bane s’était déplacé au
bord du lit. Penché
es ( ce sont les mèches qui sont penchées) en avant
vers elle pas nécessaire le vers elle, des mèches blondes lui
cachaient presque complètement ses yeux verts
, (toujours une virgule avant le "mais" ^^) mais ne l’empêchai
en t pas de
remarquer son regard à la fois rieur et inquiet.
Pour la lecture de
ce soir, Bjane lui avait proposé de monter dans sa chambre. Petite, elle
était néanmoins très douillette. Pendant qu’il lisait, étalé de tout
son long sur son lit, les pieds dépassant à son extrémité, Sahna se
mettait très souvent sur le bord de la fenêtre, les bras serrés autour
de ses jambes repliées contre elle.
- Tu m’as l’air bien absent pour quelqu’un censé prendre connaissance du savoir Olwènien !
- C’est que... Enfin… Je pensais à ton départ, murmura-t-elle doucement, sans le regarder.
Bjane
se leva aussitôt, abandonnant son air moqueur. Là poussant un peu, il
s’assit à côté d’elle pour la prendre dans ses bras, comme il le faisait
chaque fois qu’il voulait la consoler.
- Ne crois pas que j’ai
e envie de partir moi-même Sahna. J’essaie de relativiser en me disant que
ces trois an
néess m’apporteront beaucoup. Je reviendrais avant la fin de
cette formation, je te le promets. Et vous viendrez aussi. Lania est
une très belle ville, bien plus grande qu’ici. Peut-être pourras-tu
rester plus longtemps que nos parents ? Ce serait merveilleux.
Bjane fit une légère pause.
-
Et je penserai fort à toi et aux parents. En attendant, je peux encore
essayer de t’apprendre deux-trois choses qui t’aideront certainement à
devenir une personne encore meilleure que tu ne l’es déjà !
La note
d’humour qu’il avait tenté de transmettre n’eut pas l’effet voulu. D’un
geste, il essuya la petite larme qui coulait comme une voleuse sur la
joue de Sahna.
- Excuse-moi, je pensais te changer les idées en disant cela.
-
Non, tu as raison, dit-elle en essayant de se reprendre. Il ne faut
pas que je me torture déjà maintenant avec cette histoire. Tu es encore
là, je devrais en profiter non ?
Bjane sourit devant l’effort de sa sœur qui levait les yeux vers lui, luisant de larmes.
- Exactement. Tu es donc à nouveau prête à m’écouter parler ?
- Tout à fait…
Son frère la regarda d’un air peu convaincu.
- Bjane, si tu ne recommences pas ton exposé, je vais me remettre à pleurer !
- Oui oui !! J’y vais de ce pas !
Il se remit en position en un instant, sous l’œil cette fois attentif de sa sœur.
- Dis-moi juste à quel moment tu as décroché, histoire que tu ne perdes pas le fil…
Marim
Kandow préparait tranquillement le repas du soir. Elle s’activait
paisiblement dans sa cuisine, surveillant sa marmite et les ardoises qui
chauffaient la viande autour du feu tout en chantonnant une mélodie qui
ne l’avait quittée de la journée. Une de ces chansons agaçantes, que
personne n’apprécie
, mais que tout le monde chante pendant des jours et
des jours, jusqu’à qu’une autre vienne prendre sa place. Cette fois-ci,
c’était son fils, Bjane, qui la lui avait mise dans la tête le matin, en
prenant son petit-déjeuner.
Elle soupira et reporta son attention
sur le feu qui flambait dans un coin de la pièce. Les flammes
s’élançaient joyeusement autour de la vieille marmite cabossée tandis
qu’au sol, sur les quelques braises tirées hors du feu lorsqu’il avait
été à point, les ardoises faisaient frémir de l’Ouaï, un petit animal
des bois qui avait un goût absolument divin. Tout était bientôt prêt.
Marim
vint humer le fumet de leur repas avec gourmandise. Son mari avait
intérêt à ne pas être en retard cette fois-ci. Tout en y pensant, elle
jeta un coup d’œil par la fenêtre et ne put s’empêcher de sourire. Au
bout de la route, Josy arrivait d’un bon pas. Battant au rythme de ses
pas, son pardessus
d'un noir d'encre? noir encre le rendait un brin plus menaçant qu’il ne
l’était en réalité. Car en dessous se cachait un être certes déterminé,
mais très doux et d’une patience infinie. S’il l’avait pu, il se serait
bien passé de son travail et passerait bien plus de temps à la maison.
Mais les lois d’Olwèn en avaient décidé autrement et comme tous les
autres jeunes gens de dix-huit ans, Josy était parti se former dans un
autre compté : Dag et avait choisi la première formation qui lui était
tombé sous la main. Il n’avait guère réfléchi à l’époque et à présent,
il pratiquait toujours le même travail. Marim savait toutefois que sous
ses lamentations quotidiennes, son mari appréciait énormément son
travail. Il suffisait de l’entendre en parler, cela ne faisait aucun
doute.
et quel est ce métier? Peut-être en parler davantage?De son côté, elle estimait avoir beaucoup de chance de
pouvoir rester à la maison. Petits, Sahna et Bjane lui prenaient
beaucoup de temps et d’énergie, mais à présent, elle avait l’occasion de
pouvoir davantage voyager pour voir sa famille et également prendre
plus
de plaisir à
pratiquer ses
diverses passions.
Là où elle s’estimait néanmoins
l
a plus heureuse, c’était en ce qui concernait leur maison. Marim avait
été catégorique sur ce point, lorsque Josy l’avait demandé en mariage.
Habiter dans un village où tout un chacun prenait plaisir à épier son
voisin lui était intolérable. Son futur époux avait essuyé un regard
chargé d’éclairs lorsqu’il avait alors émis l’idée de s’installer en
ville. Il n’avait eu d’autre choix que d’accepter de construire cette
magnifique maison en bois, sur deux étages, à quelques minutes du
village, au bord de la forêt. Il avait fallu plusieurs mois pour la
bâtir, et l’aide de nombreux de leurs amis, mais le résultat en valait
largement la peine.
La porte claqua avec grand bruit et Josy eut tôt fait de glisser la tête dans la cuisine, le regard brillant.
- Plus que d’être à l’heure Joz’, tu es en avance ! Que me vaut cet honneur ?
- Il y avait moins de travail que d’habitude, expliqua-t-il en l’embrassant. En tout cas, je vois que tu ne t’es pas ennuyée…
Tout
en parlant, il louchait dangereusement sur la nourriture en train de
cuire. Son nez frémissait sous les odeurs alléchantes qui se dégageaient
de la marmite et des ardoises.
- Oui, eh bien si tu veux manger, tu peux appeler tes enfants mon cher.
Elle
fut aussitôt forcée de plaquer ses mains sur les oreilles suite au cri
retentissant de son mari. Marim aurait dû savoir qu’il ne monterait pas à
l’étage pour les faire venir. Avec une grimace, elle lui tendit alors
une pile d’assiette
s avec un regard qui en disait long.
Peu de temps
après, dans la même pièce, tous mangeaient avec entrain. Pour l’instant,
ils ne pouvaient utiliser la pièce de l’âtre* qui rencontrait pour lors
un petit problème d’isolation. Josy avait promis d’y remédier d’ici le
week-end, mais en attendant, ils se retrouvaient obligés de se serrer
dans la cuisine pour prendre leurs repas.
L’Ouaï était dégusté comme
il se le devait, accompagné d’un potage maison que Marim savait rendre
fou sa famille.
la formulation savait rendre fou est très vilaine aux oreilles ^^ peut-être la changer? Ils étaient tous bien trop gourmands. Et cela ne les
empêchait de loin pas de prendre la parole la bouche pleine.
- Alors papa, quelles sont les nouvelles ? demanda Sahna avec avidité.
Les
cours de son frère ne touchaient pas souvent à la société même ou à
l’actualité. Pour assouvir sa soif de connaissances, Sahna devait
souvent attendre que son père rentre du travail pour l’écouter raconter
ses histoires. Celui-ci se prenait facilement au jeu, touché par
l’intérêt de sa fille pour le monde qui l’entourait.
- Les Laères ont
à nouveau subi des attaques ! Quatre en un seul jour, vous vous rendez
compte ! Encore et toujours par le gang des Vévés… Le jour où les
Gardiens d’Or arriveront à mettre fin à leurs agissements, ils
souffriront grandement et ces Laères pourront enfin respirer. J’ai
croisé plusieurs de ces malheureux aujourd’hui et je peux vous dire
qu’ils sont extrêmement tendus. Ils n’arrêtent pas de se retourner et
marchent sans cesse en groupe de huit ou dix personnes.
- Vraiment ? s’étonna Bjane. Pourtant à Holley, les Laères se comportent comme d’habitude.
-
Visiblement, le gang n’agit qu’à Brige et dans les villages voisins.
C’est ce qui enrage les Gardiens d’Or, justement. Les Vévés ne bougent
pas, agissant toujours aux mêmes endroits et pourtant, ils n’arrivent
pas à les attraper. Cela n’a aucun sens !
Sahna imaginait volontiers
la rage que devaient éprouver les Gardiens d’Or, ces braves hommes au
service de la protection d’Olwèn, face à de vulgaires voleurs salamains.
Alors dans l'ensemble c'est un début sympathique. J'ai deux trois suggestions si je puis me permettre ^^
Ca manque de descriptions physiques sur les personnages et sur leur caractère. Tu ne fais que décrire leurs manière de se comporter selon des événements et scènes, mais cela ne nous apprend rien de concret sur leur personnalité et leur physique à part peut-être qu'ils sont gourmands et curieux, mais rien de plus profond ^^
Sinon le début est assez vivant, mais il me manque un petit quelque chose pour vraiment nous intriguer. On pense que cela parlera d'une guerre au vu du dialogue entre le père et la fille, mais pour le moment pas de fil conducteur qui se profile à l'horizon.
Attention cependant à rendre tes explications plus claires, elles sont parfois un peu fouillis pour le lecteur qui ne connait pas ton monde et si un lecteur se sent vite dépassé, alors il peut abandonner la lecture trop vite
Voilà pour ma part ^^