Sujet: Critique du texte de Mirabelle Mer 27 Juin 2012 - 16:59
Alors, pour le titre, vu que mon roman n'a pas de titre, j'aurais un peu de mal à donner un titre au sujet ... Donc j'ai mis ce qui m'a passé par la tête, j'espère que vous comprendrez. Pour la conjugaison des verbes, j'ai du mal donc s'il vous plait, vous pouvez me corriger, ça m'aiderais beaucoup. Ensuite, j'accepte toutes les critiques, positives ou négatives, mais essayez tout de même de formuler vos critiques négatives gentiment !
A vos claviers !
Miambre Coup de crayon timide
Messages : 53 Réputation Critique : 5 Date d'inscription : 03/07/2012 Age : 28 Localisation : Avec des chat qui volent
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Mar 3 Juil 2012 - 21:43
Tout d'abord j'ai adoré ton début et la mise en relation de l'âme d’adulte et de l'âme d'enfant, c'est très bien trouvé. Sinon, tu manque un peu de fluidité dans tes phrases mais ça viendra à force de relecture (qui réglerons tes problèmes de conjugaison) ok ce n'est pas la partie la plus agréable mais on ne peut pas y échapper, du moins au début. Il me semble qu''à un moment tu répète le nom du copain (Cyril je crois ... Tu as le droit de me traiter de sénile, mais la mémoire c'est pas ça). Tu nous donne envie d'en savoir plus, et ton écriture quelque peu enfantine dans certaine formulation colle parfaitement à "l'âme d'enfant" de ton personnage. En bref quelques maladresses rattrapées par un personnage plutôt attachant. J'attend avec impatience de voir la suite !
Et je suis toujours là si tu as besoin de conseils ou de précisions !
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Mer 4 Juil 2012 - 9:59
Merci beaucoup Miambre En ce moment, la conjugaison, c'est pas trop ça ... Mais j'essayerais tout de même de relire pour corriger quelques fautes éventuellement Ce livre est mon premier dans ce style-là, donc ... je patauge un peu Pour la répétition de Cyril (oui, oui, il s'appelle bien comme ça, je sais que le nom est un peu spécial, mais ... il me plait) disons que je ne savais pas quels autres synonymes mettre ... " En bref quelques maladresses" (si quelqu'un pouvait m'expliquer où se trouve le bouton cité, je lui en serais très reconnaissant). Lesquelles ? D'autres que tu n'as pas citées dans ce message ? Contente que ça t'ai plu
Kibelir Admin
Messages : 194 Réputation Critique : 26 Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 39
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Dim 30 Sep 2012 - 15:21
Bon allons-y pour une nouvelle critique...
Première chose, tu demandes où se trouve le bouton "citer", c'est celui qui a deux bulles de dialogue, juste à côté du bouton pour souligner...
Par rapport au titre, c'est à toi d'en trouver un qui soit approprié...
C'est un texte agréable à lire, l'histoire à l'air intéressante, bien qu'un premier chapitre ne suffise jamais à se faire une véritable idée de ce qui va suivre... J'ai toutefois un certain nombres de remarques orthographiques à faire... c.f. le spoiler ci-dessous...
Voici quelques remarques:
Je rejoins Miambre sur le début avec l'alternance âme d'enfant et âme d'adulte... Et je suis curieux de faire connaissance avec cette jeune fille que l'on n'a pas encore eu l'occasion de découvrir...
Comme tu l'as dit très justement, la conjugaison n'est pas vraiment ton fort... Il y a pas mal de petites fautes que j'ai signalées dans le spoiler ci-dessous. Une des difficulté qui revient régulièrement, c'est l'alternance de l'imparfait et du passé simple, parfois ils sont échangé... Une autre chose qui m'a un peu dérangé, c'est l'apparition de verbe conjugué au présent dans ce texte écrit au passé, l'endroit qui m'a dérangé sera mis en évidence dans le spoiler... De plus, il faudrait que tu revoies l'accord des participes passés...
Concernant les chiffres dans le textes... J'ai tendance à préférer écrire certains chiffres en toutes lettres dans les textes, comme deux, cinq... Pour des nombres plus grands ça dérange moins de les écrire en chiffres... Mais ce n'est qu'un avis personnel, j'ignore s'il y a des conventions précises à ce sujet...
Il est possible qu'il reste des erreurs, mais j'espère que ces quelques remarques t'aideront...
Code de couleur: Rouge -> fautes d'orthographe ou de conjugaison (correction entre parenthèses) Bleu -> remarques
Spoiler:
CHAPITRE 1 : Première rencontre :
Elle avait 14 ans lors de notre première rencontre. J'en avais 27. Malgré son jeune âge, elle avait déjà son âme adulte, et moi, toujours mon âme enfant. Notre rencontre a tout changée (changé), et après elle, plus rien n'a jamais été pareil. Je me rappellerais (rappellerai, c'est un futur) toujours de la date de notre première rencontre. C'était le 4 septembre, jour de la rentrée des classes. J'abordais ma 3ème année de surveillante au collège Gandhi, à Meyzieu. Ce travail me permettait de payer une partie de mes études de psychologue, longue et coûteuse (longues et coûteuses, les études...). Pendant ces 2 (deux) longues années, j'avais eu le temps de tisser des liens avec bons nombres de collèges (collègues, je suppose), plus précisément et plus intimement 2 (deux) :(On attend ici une énumération introduite par les deux points... mais elle ne vient pas... ça fait bizarre à la lecture) Faustine, jeune surveillante de 30 ans, élevant sa petite fille de 5 ans seule. Dès le début, le contact était passé entre nous et, aujourd'hui, elle est ma meilleure amie et ma confidente. Malgré quelques différences, comme la longueur de nos cheveux respectifs et nos types de lectures, nous avions beaucoup de points communs, particulièrement sur le physique. (Je ne vois pas l'intérêt de cette phrase ici, et la formulation est étrange...) La deuxième personne avec laquelle j'ai tissé des liens est aujourd'hui l'homme de ma vie. Il se nomme Cyril ; il est professeur de sport dans le même collège que moi. Depuis 4 mois, nous avons emménagé ensemble et il me comble chaque jour de bonheur. (Depuis dénote une durée... ça ne colle pas très bien avec emménagé ! Depuis 4 mois ils habitent ensemble, mais il y a 4 mois, ils ont emménagé ensemble...) (Ici, je séparerais en commençant un nouveau paragraphe, on commence vraiment l'histoire, ça mérite d'être marqué...)Comme tous les matins, il me tira du lit à 6h avec un baiser. Me relevant pour m'asseoir, je regardais (regardai, passé simple) mon réveil et me demandait (demandai) pourquoi il m'avait réveillé (réveillée) si tôt. Soudain, tout me revint en mémoire : nous étions le 4 septembre, et c'était la rentrée des classes. Tel un automate, je me levais et me dirigeais (Ici l'imparfait est acceptable si on veut souligner la durée de l'action, étant donné qu'elle n'est pas bien réveillée, ça marche plutôt bien) vers la salle de bain, espérant qu'une bonne douche froide achèverait de me réveiller complètement. (achever contient déjà la notion de complet... En rajoutant complètement, ça fait lourd...) Une demi-heure plus tard, je rejoignis Cyril, qui s'affairait dans la cuisine. Il me déposa distraitement un baiser sur le front, me murmurant à l'oreille que j'étais splendide. Je lui répondais (répondai, passé simple) en l'embrassant tendrement. Prenant son visage entre mes mains (Je trouverai mieux de rattacher ce bout à la phrase précédente, pour que l'agent de change pas au cours de la phrase...), il profita pleinement de ce moment de complicité qui n'appartenais (appartenait) qu'à nous deux, puis se dégagea doucement. Je le regardais s'éloigner avec un sentiment de tristesse. Poussant un long soupir, je me dépêchais de finir de mettre mes boucles d'oreilles, offertes par Cyril cet été pendant nos vacances en Corse. (J'aime pas trop cette phrase, peut-être que ce qui me dérange c'est "cet été" qui fait référence à un temps relativement proche, "l'été précédent" irai peut-être mieux) Après quoi, je bus en vitesse mon café et remontais (remontai, passé simple) dans notre chambre pour finir de me préparer. Une demi-heure plus tard, Cyril faisait reculer agilement la voiture sur le chemin. Assise à ses côtés, un livre ouvert sur les genoux, j'étais dans mon monde. Celui des meurtres, des courses-poursuites en voiture, des suicides, des scènes de crimes … Cyril me tira de mes pensées : Pourquoi l'alternance des guillemets et des tirets ? « Tu vas être malade à lire en voiture ! » Je lui souris, et ferma (fermai, passé simple) mon livre, car je savais qu'il avait raison. Néanmoins, je répliquai pour la forme : « Mais j'avais promis à Faustine que je lui rendrais aujourd'hui ! - Tu lui rendras demain, suggéra-t-il. De toute façon, je pense qu'elle sera trop occupée pour s'en rendre compte. - Tu la connais pas, ripostai-je. » (Attention à la grammaire, c'est un dialogue alors je pardonne... mais Tu le lui rendras... Je le lui rendrais... Tu ne la connais pas...) Il soupira, et reporta son attention sur la route, qui défilait derrière son pare-brise. Je glissais (glissai) mon livre dans mon sac, puis replaçait (replaçai) le battant amovible correctement. Me tournant vers la fenêtre, j'observais le paysage qui s'offrait à mes yeux. Par-delà les arbres qui bordaient la route, d'immenses champs s’étendaient à perte de vue. Certains étaient clôturés, et contenaient des chevaux, des ânes, des vaches ou encore des chèvres. Les autres étaient pour la plupart laissés en jachère. A partir d'ici, le présent fait son entrée !! Au loin, on distingue (distinguait) une ville. Meyzieu. Avec ses 30 000 habitants, elle se dresse (dressait) fièrement au milieu de la plaine. Je suis née à des centaines de kilomètres d'ici, dans le Jura. J'ai grandie (grandi) là-bas, heureuse. Malheureusement, le bonheur n'est pas éternel … Et je m'en suis rendue (rendu) compte bien assez tôt. Alors que je n'avais que 15 ans, ma mère est morte dans un accident de voiture. J'ai élevée (élevé) moi-même ma petite sœur, âgée d'à peine 3 mois au moment du décès de ma maternelle (ça fait bizarre ici... Si tu veux éviter la répétition, tu peux dire simplement "alors âgée de 3(trois) mois"). A 18 ans, j'aie quittée (ai quitté) ma région natale, déménageant à Lyon. Je voulais tout oublier de mon enfance, tout oublier de ma famille. Malgré mon départ, je n'ai jamais réussi à oublier. Quoi que ce soit. Ni les marques de freins sur la route. Ni la petite Twingo, couchée sur le toit dans le champ voisin. Ni les pleurs de ma petite sœur, qui ne comprenait pas ce qui se passait. Ni la souffrance silencieuse de mon père. « A quoi tu penses, Coralie ? De nouveau l'alternance des guillemets et des tirets... - Rien, bafouillais-je (bafouillai-je), prise de court. - Ça va pas ? me demanda-t-il en garant la voiture sur le bas-côté. Tu veux que je te ramène à la maison ? On est pas loin, tu sais ! - Non, non, c'est bon, merci. Je … réfléchissais. - OK, OK, murmura Cyril, peu convaincu. Bon, tu es sur (sûre) que c'est bon ? - Ça va, je te dis, répliquai-je, impatiente d'en finir avec cette conversation qui me mettait mal à l'aise ; je détestais mentir. Cyril se tourna vers moi, soucieux. Il ne connaissait qu'une minuscule partie de mon passé. Celle que je voulais bien lui raconter, la nuit, réveillée par mes cauchemars incessants. Dans ces moments-là, le seul endroit où je me sentais en sécurité, c'était au milieu de ses bras. Quand il m'entendait pleurer, il me serrait contre lui, me murmurant à l'oreille : « Ça va aller Coralie, ça va aller … Calme toi, je suis là, c'est bon, là. Coralie, calme-toi, calme-toi … Tu es en sécurité avec moi, je ne laisserais personne te faire du mal … Calme-toi Coralie, calme-toi, tu vas voir, ça va aller. Je suis là, calme-toi, s'il te plaît Coralie, calme-toi, arrête de pleurer. Respire. Arrête de pleurer Coralie, je suis là, n'ai pas peur, personne ne te fera du mal. Calme-toi, ça va aller ma belle, je suis là, calme-toi, respire, calme-toi. » La plupart du temps, je me calmais et me rendormait (rendormais) plusieurs après (????). Quelques fois, ça se passait moins bien. Il fallait même, certaines fois, m'emmener à l’hôpital en urgence ! Malaises, crises d'asthmes, épilepsie … Ces moments-là étaient certainement les pires. Car c'était mon corps qui prenait le dessus. (Pourquoi deux phrases ici ? Séparer la cause de l'effet me semble étrange...) Effleurant doucement le bracelet en argent que je portais à mon poignet, je réfléchissais. Des dizaines de pensées m'assaillaient, et je devais en faire le tri pour réussir à en tirer quelque chose. Dix minutes plus tard, le conducteur du véhicule dans lequel j'étais assise me tapota l'épaule en annonçant : « On est arrivés ! » J'attrapais (attrapai) mon sac, respirais (respirai) un bon coup, puis, sortant de la voiture, me préparais mentalement à ce qui allait suivre.
Je me réjouis d'ores et déjà de connaître la suite de cette histoire...
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Lun 1 Oct 2012 - 8:30
Pour répondre à Kibelir, les conventions sont : tout les chiffres en lettre hormis les dates (exemple 15 décembre 1984) et les chiffres ne pouvant pas être écrits (exemple, la 1ère Armée n'est pas forcée de devenir Première Armée).
Pour ma part, quand le chiffre est très grand... Cela dépends du contexte. Mais un grand chiffre précis est généralement dérangeant, surtout s'il n'est pas nécessaire.
Exemple : Il y avait dans la maison les 3274 inventions de mon grand père. (Boring) Il y avait dans la maison les milliers d'inventions de mon grand père. (Yeah)
Samlor Scribouilleur/euse
Messages : 15 Réputation Critique : 4 Date d'inscription : 03/09/2012 Age : 33 Localisation : Le Landeron
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Mer 3 Oct 2012 - 10:51
Salut!
Alors comme Kibelir, j'ai fait mes corrections en spoiler. Par contre, sauf si je trouve une faute d'orthographe qui n'a pas été mise en avant, je ne ferais que des corrections par rapport au sens du texte ou aux tournures de phrase.
Spoiler:
CHAPITRE 1 : Première rencontre :
Elle avait 14 ans lors de notre première rencontre. J'en avais 27. Malgré son jeune âge, elle avait déjà son âme adulte, et moi, toujours mon âme enfant. Notre rencontre a tout changé, et après elle, plus rien n'a jamais été pareil. Je me rappellerais toujours de la date de notre première rencontre. C'était le 4 septembre, jour de la rentrée des classes. J'abordais ma 3ème année de surveillante au collège Gandhi, à Meyzieu. Ce travail me permettait de payer une partie de mes études de psychologue, longue et coûteuse. Pendant ces 2 longues années, j'avais eu le temps de tisser des liens avec bons nombres de collègela phrase n'a pas de sens, surtout avec ce qui suit--> plus précisément et plus intimement 2 ( deux quoi): Faustine, jeune surveillante de 30 ans, élevant sa petite fille de 5 ans seule. Dès le début, le contact était passé entre nous et, aujourd'hui, elle est ma meilleure amie et ma confidente. Malgré quelques différences, comme la longueur de nos cheveux respectifs et nos types de lectures, nous avions beaucoup de points communs (malgré des différences nous avions des points communs: c'est un peu lourd comme formulation), particulièrement sur le physique. La deuxième personne avec laquelle j'ai tissé des liens est aujourd'hui l'homme de ma vie. Il se nomme Cyril ; il est professeur de sport dans le même collège que moi. Depuis 4 mois, nous avons emménagé ensemble et il me comble chaque jour de bonheur. (nous avons emménagé ensemble il y a quatre mois ou nous vivons ensemble depuis quatre mois. Ta phrase me semble mal tournée) Comme tous les matins, il me tira du lit à 6h avec un baiser. Me relevant pour m'asseoir, je regardais mon réveil et me demandait pourquoi il m'avait réveillé si tôt. Soudain, tout me revint en mémoire : nous étions le 4 septembre, et c'était la rentrée des classes. Tel un automate, je me levais et me dirigeais vers la salle de bain, espérant qu'une bonne douche froide achèverait de me réveiller complètement. Une demi-heure plus tard, je rejoignis Cyril, qui s'affairait dans la cuisine. Il me déposa distraitement un baiser sur le front, me murmurant à l'oreille que j'étais splendide. Je lui répondais en l'embrassant tendrement. Prenant son visage entre mes mains, il profita pleinement de ce moment de complicité qui n'appartenais qu'à nous deux, puis se dégagea doucement. Je le regardais s'éloigner avec un sentiment de tristesse. Poussant un long soupir, je me dépêchais de finir de mettre mes boucles d'oreilles, offertes par Cyril cet été pendant nos vacances en Corse. Après quoi, je bus en vitesse mon café et remontais dans notre chambre pour finir de me préparer. (les actions semblent détachées les unes des autres. Ce serait bien de rendre cette série d'actions plus fluide) Une demi-heure plus tard, Cyril faisait reculer agilement la voiture sur le chemin. Assise à ses côtés, un livre ouvert sur les genoux, j'étais dans mon monde. Celui des meurtres, des courses-poursuites en voiture, des suicides, des scènes de crimes … Cyril me tira de mes pensées : « Tu vas être malade à lire en voiture ! » Je lui souris, et ferma mon livre, car je savais qu'il avait raison. Néanmoins, je répliquai pour la forme : « Mais j'avais promis à Faustine que je lui rendrais aujourd'hui ! - Tu lui rendras demain, suggéra-t-il. De toute façon, je pense qu'elle sera trop occupée pour s'en rendre compte. - Tu ne la connais pas, ripostai-je. » Il soupira, et reporta son attention sur la route, qui défilait derrière son pare-brise. Je glissais mon livre dans mon sac, puis replaçait le battant amovible correctement. Me tournant vers la fenêtre, j'observais le paysage qui s'offrait à mes yeux. Par-delà les arbres qui bordaient la route, d'immenses champs s’étendaient à perte de vue. Certains étaient clôturés, et contenaient des chevaux, des ânes, des vaches ou encore des chèvres. Les autres étaient pour la plupart laissés en jachère. Au loin, on distingue une ville. Meyzieu. Avec ses 30 000 habitants, elle se dresse fièrement au milieu de la plaine. (Pourquoi passes-tu au présent alors que le reste du récit est au passé ?) Je suis née à des centaines de kilomètres d'ici, dans le Jura. J'ai grandie là-bas, heureuse. Malheureusement, le bonheur n'est pas éternel … Et je m'en suis rendue compte bien assez tôt. Alors que je n'avais que 15 ans, ma mère est morte dans un accident de voiture. J'ai élevée moi-même ma petite sœur, âgée d'à peine 3 mois au moment du décès de ma maternelle. A 18 ans, j'aie quittée ma région natale, déménageant à Lyon. (c'est bête comme détail, ça ne dérange peut-être que moi, mais en disant que c'est elle qui a élevé sa soeur et que trois après elle part... c'est son père qui s'en ai occupé toujours vivant ) Je voulais tout oublier de mon enfance, tout oublier de ma famille. Malgré mon départ, je n'ai jamais réussi à oublier. Quoi que ce soit. Ni les marques de freins sur la route. Ni la petite Twingo, couchée sur le toit dans le champ voisin. Ni les pleurs de ma petite sœur, qui ne comprenait pas ce qui se passait. Ni la souffrance silencieuse de mon père. « A quoi tu penses, Coralie ? - Rien, bafouillais-je, prise de court. - Ça ne va pas ? me demanda-t-il en garant la voiture sur le bas-côté. Tu veux que je te ramène à la maison ? On n’est pas loin, tu sais ! - Non, non, c'est bon, merci. Je … réfléchissais. - OK, OK, murmura Cyril, peu convaincu. Bon, tu es sûre que c'est bon ?(répétition) - Ça va, je te dis, répliquai-je, impatiente d'en finir avec cette conversation qui me mettait mal à l'aise ; je détestais mentir. Cyril se tourna vers moi, soucieux. Il ne connaissait qu'une minuscule partie de mon passé. Celle que je voulais bien lui raconter, la nuit, réveillée par mes cauchemars incessants. Dans ces moments-là, le seul endroit où je me sentais en sécurité, c'était au milieu de ses bras. Quand il m'entendait pleurer, il me serrait contre lui, me murmurant à l'oreille : « Ça va aller Coralie, ça va aller … Calme toi, je suis là, c'est bon, là. Coralie, calme-toi, calme-toi … Tu es en sécurité avec moi, je ne laisserais personne te faire du mal … Calme-toi Coralie, calme-toi, tu vas voir, ça va aller. Je suis là, calme-toi, s'il te plaît Coralie, calme-toi, arrête de pleurer. Respire. Arrête de pleurer Coralie, je suis là, n'ai pas peur, personne ne te fera du mal. Calme-toi, ça va aller ma belle, je suis là, calme-toi, respire, calme-toi. »(c'est peut-être un peu long et répétitif) La plupart du temps, je me calmais et me rendormait plusieurs minutes ? après. Quelques fois, ça se passait moins bien. Il fallait même, certaines fois, (répétitions) m'emmener à l’hôpital en urgence ! Malaises, crises d'asthmes, épilepsie … Ces moments-là étaient certainement les pires. Car c'était mon corps qui prenait le dessus. Effleurant doucement le bracelet en argent que je portais à mon poignet, je réfléchissais. Des dizaines de pensées m'assaillaient, et je devais en faire le tri pour réussir à en tirer quelque chose. Dix minutes plus tard, le conducteur du véhicule dans lequel j'étais assise me tapota l'épaule en annonçant : « On est arrivés ! » J'attrapai mon sac, respirai un bon coup, puis, sortant de la voiture, me préparai mentalement à ce qui allait suivre.
Sinon, j'ai bien aimé l'intrigue. J'ai été donc attirée par cette mystérieuse jeune fille mais également par le passé de Coralie et de comment ces deux choses allaient se rejoindre (si ce sera bien le cas bien sûr).
J'ai trouvé quelques lourdeurs dans les phrases et la conjugaison alourdit le texte. Ce qui manque le plus pour moi, c'est une fluidité dans le texte. Comme je l'ai mis à un certain endroit dans le texte, les actions se suivent mais ne s'enchaînent pas.
A part ça, je te comprends quand tu dis ne plus être objective en lisant ton texte. J'ai eu ce même problème. Et de corriger une phrase ici et là ne m'aidait pas. Par contre, de réécrire en reprenant de temps en temps des phrases de mon premier texte, ça a vraiment donné quelque chose de bien. Alors tente peut-être le coup.
Peut-être pourrais-tu aussi mettre un peu plus de description. Car personnellement, ce que j'ai préféré dans le texte, c'est quand elle monte dans la voiture et regarde dehors. Cette petite description allège le texte et m'a aidé à visualiser la scène. Ensuite, quand elle plonge dans ses souvenirs, dans son passé, c'est aussi assez bien écrit. Mais vas-y sans autre dans les descriptions, c'est très agréable dans un texte où il y a pas mal d'actions.
Voili voilou! Donc j'espère pouvoir découvrir la suite une fois ^^
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Mer 3 Oct 2012 - 13:20
Alors, bonjour tout le monde Merci pour toutes vos critiques que j'ai lue avec plaisir ! Malheureusement, en ce moment, entre le collège, le tir à l'arc, les ânes, les devoirs, et tout le tralala, je n'ai pas le temps de répondre à vos critiques ! J'essaie de trouver un moment pour le faire, mais je pense que je ne pourrais pas y répondre avant ce week-end. J'espère que vous ne m'en voulez pas ... Je poste ce message ici même si on peut le considérer un peu comme du flood mais si d'autres personnes veulent critiquer ça les éviteras de s'impatienter car je n'ai pas le temps de répondre à leurs critiques. Encore merci pour toutes vos critiques, ça m'a fait vraiment très plaisir Mirabelle
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Jeu 15 Nov 2012 - 10:02
Je double-poste mais c'est pour la bonne cause =) Au moins, vous verrez tous que j'ai répondu à vos critiques, malgré le fait que j'ai mis longtemps Au fait, je suis vraiment désolé mais en ce moment j'ai beaucoup de rendez-vous médicaux et pas trop le temps ... Bref
On va commencer par Kibelir :
Merci pour le bouton citer, je ne le trouvais pas =) Je vais pouvoir l'utiliser pour répondre à ta critique.
Je sais que c'est à moi de trouver le titre, mais je patauge énormément pour trouver des titres (dans tous mes livres d'ailleurs). Donc je pensais que quelqu'un aurait peut-être une idée ...
D'ailleurs, vraiment désolée pour les fautes que tu as du corriger, mais je t'ai mis le mauvais texte (mon premier jet, dont les fautes ne sont pas corrigés). Je vais mettre tout de suite en ligne le texte corrigé, en plus de tes propres corrections. Vraiment désolée.
Pour les chiffres, je rejoins le paragraphe précédant : par mégarde, j'ai oubliée de poster le texte corrigé et relu. Je m'excuse une nouvelle fois de cette faute d'inattention.
Merci pour les compliments, je n'en méritais pas tant
Ce n'est pas grave si tu as oublié des choses, je ne t'en voudrais absolument pas, on est tous humains après tout =)
Je réponds à ta critique, et je rajouterais les points que tu m'as donné sur le texte corrigé.Vraiment désolé de ne pas avoir posté le texte avec la correction, qui t'a corsé la tache.
Citation :
Notre rencontre a tout changée (changé)
Je prends note et je corrige =)
Citation :
Je me rappellerais (rappellerai, c'est un futur)
Je n'ai pas encore étudiée le futur cette année (les années précédentes, c'est trop loin pour que je me rappelle de quoi que ce soit ^^)
Citation :
Ce travail me permettait de payer une partie de mes études de psychologue, longue et coûteuse (longues et coûteuses, les études...)
Encore un problème du fait que je n'ai pas mis le texte relu ... Je prends note et je corrige =)
Citation :
Pendant ces 2 (deux) longues années
Je prends note de la règles, que j'accrocherais au dessus de mon bureau pour ne plus l'oublier ^^ (en passant, je corrige aussi la faute)
Citation :
j'avais eu le temps de tisser des liens avec bons nombres de collèges (collègues, je suppose)
Le mot était bien collègues, je n'avais pas l'intention de la faire tisser des liens avec des établissements scolaires ^^. Ceci est une faute de frappe, je m'en excuse.
Citation :
plus précisément et plus intimement 2 (deux) :
Je corrige également, et je promets de ne plus faire cette faute idiote.
Citation :
(On attend ici une énumération introduite par les deux points... mais elle ne vient pas... ça fait bizarre à la lecture)
Je ne m'étais pas rendue compte que le lecteur pouvait attendre une énumération ici Je vais en mettre une, même si cela ne me choque pas personnellement.
Citation :
Malgré quelques différences, comme la longueur de nos cheveux respectifs et nos types de lectures, nous avions beaucoup de points communs, particulièrement sur le physique. (Je ne vois pas l'intérêt de cette phrase ici, et la formulation est étrange...)
Qu'est-ce que tu veux dire par formulation étrange ?
Citation :
Depuis 4 mois, nous avons emménagé ensemble et il me comble chaque jour de bonheur. (Depuis dénote une durée... ça ne colle pas très bien avec emménagé ! Depuis 4 mois ils habitent ensemble, mais il y a 4 mois, ils ont emménagé ensemble...)
Euh ... Pourquoi cela ne colle-t-il pas très bien ? Je ne comprends pas . Je peux essayer de cherche un synonyme de "depuis", mais vu que je ne comprends pas ce que tu veux dire, je risque de m'enfoncer encore plus. Peux-tu développer ton idée s'il te plait ?
Citation :
(Ici, je séparerais en commençant un nouveau paragraphe, on commence vraiment l'histoire, ça mérite d'être marqué...)
Je corrige.
Citation :
je regardais (regardai, passé simple)
Je crois que je m'enfonce de plus en plus au fil du texte avec ma conjugaison ...
Citation :
me demandait (demandai)
C'est bon, j'ai compris : je suis nulle en conjugaison.
Citation :
il m'avait réveillé (réveillée)
Je corrige également
Citation :
je me levais et me dirigeais (Ici l'imparfait est acceptable si on veut souligner la durée de l'action, étant donné qu'elle n'est pas bien réveillée, ça marche plutôt bien)
Euh ... Tu me félicite ? Je comprends plus rien là ^^
Citation :
espérant qu'une bonne douche froide achèverait de me réveiller complètement. (achever contient déjà la notion de complet... En rajoutant complètement, ça fait lourd...)
C'est bon, j'enlève complètement
Citation :
répondais (répondai, passé simple)
Je corrige
Citation :
Prenant son visage entre mes mains (Je trouverai mieux de rattacher ce bout à la phrase précédente, pour que l'agent de change pas au cours de la phrase...)
Tu voudrais dire que j'écrirais "Je lui répondais en l'embrassant tendrement, prenant son visage entre mes mains, il profita pleinement de ce moment de complicité [...]" ? Je trouve que la phrase est un peu lourde comme cela ...
Citation :
ce moment de complicité qui n'appartenais (appartenait)
Je corrige
Citation :
offertes par Cyril cet été pendant nos vacances en Corse. (J'aime pas trop cette phrase, peut-être que ce qui me dérange c'est "cet été" qui fait référence à un temps relativement proche, "l'été précédent" irai peut-être mieux)
Effectivement, dis comme cela, l'été précédant irait mieux ... Je vais corriger
Citation :
remontais (remontai, passé simple)
Je corrige
Citation :
Pourquoi l'alternance des guillemets et des tirets ?
J'ai appris à écrire comme cela, tout simplement =)
Citation :
ferma (fermai, passé simple)
Je corrige
Citation :
(Attention à la grammaire, c'est un dialogue alors je pardonne... mais Tu le lui rendras... Je le lui rendrais... Tu ne la connais pas...)
Je vais corriger
Citation :
glissais (glissai)
Je corrige
Citation :
replaçait (replaçai)
Je corrige
Citation :
A partir d'ici, le présent fait son entrée !!
Les deux parties du texte n'ont pas été écrits en même temps, donc j'ai oublié de faire coordonner les temps
Citation :
distingue (distinguait)
Je corrige
Citation :
dresse (dressait)
Je corrige
Citation :
grandie (grandi)
Je corrige
Citation :
rendue (rendu)
Je corrige
Citation :
élevée (élevé)
Je corrige
Citation :
(ça fait bizarre ici... Si tu veux éviter la répétition, tu peux dire simplement "alors âgée de 3(trois) mois")
Je corrige également ceci
Citation :
j'aie quittée (ai quitté)
Faute de frappe et de conjugaison ...
Citation :
De nouveau l'alternance des guillemets et des tirets...
J'ai été éduquée comme cela à l'écriture ^^
Citation :
bafouillais-je (bafouillai-je)
Je corrige
Citation :
sur (sûre)
Je corrige =)
Citation :
rendormait (rendormais)
Je corrige
Citation :
plusieurs après (????)
J'ai oubliée un mot ^^
Citation :
(Pourquoi deux phrases ici ? Séparer la cause de l'effet me semble étrange...)
Bah ... Je peux coller les deux phrases ... N'importe
Citation :
J'attrapais (attrapai)
Je corrige
Citation :
respirais (respirai)
Je corrige
Merci de ta critique =)
Kibelir Admin
Messages : 194 Réputation Critique : 26 Date d'inscription : 12/06/2012 Age : 39
Sujet: Re: Critique du texte de Mirabelle Jeu 27 Déc 2012 - 14:57
Salut Mirabelle,
après un délai relativement long, je reviens par ici pour préciser ma critique. La première chose que je voudrais te dire c'est arrête de t'excuser de faire des fautes !! On est là pour apprendre, moi comme les autres...
Citation :
plus précisément et plus intimement deux :
Je t'ai dit qu'on attendait une énumération, car tu dis qu'il y a deux personnes et tu mets deux points. En tant que lecteur, je m'attends à avoir les noms des deux personnes dans l'énumération qui suit. Dans ton texte tu as fait le choix de d'abord présenté Faustine puis en présenter Cyril. Je pense que dans cette construction il serait meilleur de ne pas utiliser les deux points. Peut-être que le point-virgule serait ici une bonne option...
Citation :
Citation: Malgré quelques différences, comme la longueur de nos cheveux respectifs et nos types de lectures, nous avions beaucoup de points communs, particulièrement sur le physique. (Je ne vois pas l'intérêt de cette phrase ici, et la formulation est étrange...)
Qu'est-ce que tu veux dire par formulation étrange ?
Peut-être qu'étrange n'est pas le meilleur mot. Ce que tu veux dire ici, c'est que ces deux personnages se ressemblent beaucoup physiquement et ont beaucoup de points communs (autre que physique ?). Je pense que ce qui me dérange dans cette phrase, c'est la référence au types de lectures... Le reste de la phrase fait référence au physique des protagonistes. De plus, autant les "différences" que les "points communs" sont vagues et laissent une place à l'interprétation, ce qui rend ta phrase floue... Où veux-tu en venir ?
Citation :
Citation: Depuis 4 mois, nous avons emménagé ensemble et il me comble chaque jour de bonheur. (Depuis dénote une durée... ça ne colle pas très bien avec emménagé ! Depuis 4 mois ils habitent ensemble, mais il y a 4 mois, ils ont emménagé ensemble...)
Euh ... Pourquoi cela ne colle-t-il pas très bien ? Je ne comprends pas . Je peux essayer de cherche un synonyme de "depuis", mais vu que je ne comprends pas ce que tu veux dire, je risque de m'enfoncer encore plus. Peux-tu développer ton idée s'il te plait ?
ça ne colle pas très bien car "emménager" est un événement qui dure en principe beaucoup mois que 4 mois... or depuis dénote une durer : le sens de ta phrase est donc qu'il on emménagé ensemble pendant 4 mois ! Une possibilité de réécriture serait : Depuis que nous avons emménagé ensemble, il y a quatre mois, il me comble chaque jour de bonheur.